Pourquoi pleure-t-il ?
Avant toute chose, il est nécessaire de s’interroger sur le pourquoi de ces pleurs. Plusieurs raisons évidentes nous viennent en tête : la faim, la fatigue, l’hygiène, la soif, la chaleur, etc. L’adulte peut reconnaître ces pleurs et y répondre de façon adaptée.
En revanche, d’autres pleurs nous échappent un peu plus, comme la colère, l’ennui, l’angoisse ou la frustration par exemple. Dans ces cas, il est plus difficile d’apporter une réponse, attendue ou nécessaire, au bébé.
Cependant, il ne faut pas culpabiliser lorsque l’on ne trouve pas comment répondre à ces pleurs ! Le plus important est de montrer à l’enfant que l’adulte entend et prend en considération ce mal-être, cet appel.
En effet plus l’enfant se sent sécurisé et accompagné, plus il peut s’apaiser. Quoiqu’il arrive les tout-petits ne sont en aucun cas machiavélique et ne cherchent pas à manipuler l’adulte, mais seulement à répondre à leurs besoins qui leur semblent primordiaux !
Ne laissez donc pas votre enfant en proie avec des émotions négatives, ni pleurer pendant des heures !
De nombreuses idées reçues et autres méthodes ancestrales sont connues, mais privent en réalité l’enfant de son besoin fondamental d’être sécurisé et entendu. Nous pouvons citer parmi celles-ci le fait que « pleurer longtemps augmente la capacité pulmonaire », « pleurer fait travailler les cordes vocales du petit » ou encore le fait que « si l’on essaie de réconforter trop souvent l’enfant il ne se détachera jamais des bras », etc. Autant de faux conseils et mauvais arguments qui culpabilisent et questionnent les parents.
Être à l’écoute
Par les pleurs, qui sont son seul et unique moyen de communication verbal, l’enfant exprime en réalité un besoin, quel qu’il soit et même s’il ne rencontre pas toujours la réponse adaptée. L’attitude de l’adulte va donc jouer dans le sentiment d’écoute et d’accompagnement ce que peut ressentir l’enfant. Soyez donc prêt à accueillir les émotions de votre bébé en adoptant une attitude réconfortante et empathique : le prendre dans les bras, s’allonger auprès de l’enfant, mettre des mots sur ce qui se passe par exemple. Si on le laisse pleurer, il risque probablement de s’endormir dans son lit, mais d’épuisement et non en toute sérénité. Quoi qu’il arrive, essayez toujours de lui montrer que vous entendez son désarroi et son appel.
En revanche, certains pleurs de quelques minutes seulement, qui apparaissent souvent avant l’endormissement par exemple, sont quant à eux une décharge émotionnelle pour l’enfant qui évacue alors à sa façon les divers événements de sa journée.
Ne vous laissez pas influencer, écoutez votre enfant et votre instinct, et montrez à votre tout petit que vous avez entendu son besoin.